mercredi 9 décembre 2009

La Collective n°1

Depuis le 5 décembre et jusqu'au 24 décembre, la galerie Issue présente l'expo Collective n°1. Vous trouverez, sur les murs de la galerie de la rue Quincampoix, les toiles d'Alexöne, Collin van der Sluijs, Bitches in Control, Cless, Mokë, Ankhone, j'en passe et des meilleurs.






Galerie Issue
38, rue Quincampoix
75004 Paris

mardi 24 novembre 2009

Ich bin ein berliner !

A l'occasion des 20 ans de la chute du mur, Mynewspepper était à Berlin pour prendre le poul de la ville. Et votre webzine préféré vous donne un bon plan si vous souhaitez concrétiser la notion d'amitié franco-allemande le temps d'un week-end : l'Alternative Tour.
Tous les jours, un étudiant des Beaux-Arts vous emmène pour une petite virée dans Berlin underground où graffiti est roi...
Rendez-vous tous les jours à Alexander Platz, devant le Starbuck Coffee (pas très alternatif, je vous l'accorde !) à 11h00 et 13h00...
Une curry wurst en main et c'est parti pour découvrir des graff' d'une dimension inconcevable dans notre bonne vielle capitale française ! Le tour est free , alors profitez- en !!!

Voilà quelques oeuvres que vous aurez l'occasion d'admirer ...






Roubaix 's burning


La Grande Braderie de l'Art de Roubaix accueille, les 5 et 6 décembre prochain, 150 artistes internationaux à venir performer pendant 24 heures non-stop. Mynewspepper suivra tout particulièrement
une artiste en devenir et une très bonne amie, Lunkie.



Les 5 et 6 décembre prochain, l'art ne prendra pas de pause à Roubaix. Pendant vingt quatre heures non-stop, les 150 artistes internationaux sélectionnés sur dossier pour La Grande Braderie de l'Art s'activeront sous vos yeux ébahis dans un joyeux bordel de bruits et d'odeurs de colles et de peintures.
Le concept est né en 1991 de Fanny Bouyagui/ Art Point M. Inspirée de la tradition des braderies dans la région Nord et de la volonté de créer un lieu atypique où se mêlent les univers de chacun des artistes invités, elle crée il y a près de vingt ans ce rendez-vous, aujourd'hui, inconditionnel de la création.

Le maître-mot de la braderie : détourner et/ou recycler des objets, meubles ou vêtements de seconde main pour en faire des pièces de création unique, revendues ensuite entre 1 euro et 250 euros. Histoire de donner une nouvelle vie à ces objets et de pointer du doigt la surconsommation dictée par notre société.

Designers, graphistes, graffeurs, stylistes, accessoiristes sans oublier les "inclassables", tous s'armeront de leurs objets désuets pour leur redonner vie.
Parmi les 150 artistes internationaux retenus pour ce grand défi de la création, Mynewspepper souhaite faire un zoom sur Lunkie. La jeune illustratrice au doux accent toulousain s'est exilée en Asie pendant deux ans, dont un an et huit mois au Japon, pour se rapprocher d'une culture qui l'a toujours attirée. Son immersion japonaise lui a permis de collaborer à plusieurs reprises avec la chanteuse japonaise Immi et réaliser les pochettes de ses trois albums.

Elle vous donne rendez-vous au corner street-art graffiti pour un live painting vitaminé. Pour mieux connaître son univers n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil sur son blog : http://lunkie.blogspot.com/.

Illustration sur papier de riz.


Lors d'un live painting au Japon.


Pochette du second album de Immi.

La condition Publique
14, Place général Faidherbe
Roubaix
http://www.labraderiedelart.com/

mardi 3 novembre 2009

This is it...

Depuis mercredi dernier, les fans et les curieux se précipitent dans les salles obscures pour découvrir le film événement sur les répétitions de la tournée avortée de Michael Jackson.

C'est l'événement de cet automne : la sortie en salle de This is it, le film qui rend un dernier hommage à Michael Jackson, décédé précipitamment en juin 2009 à l'âge de 50 ans. Kenny Ortega, réalisateur entre autre de High School Musical, chorégraphe de renom et ami de MJ a choisi d'utiliser les images des répétitions de la cinquantaine de concerts prévues à Londres dès juillet.
On y voit un King of Pop, contre toute attente, en forme, et toujours aussi perfectionniste. Le film, réalisé sous la forme d'un documentaire, révèle un Michael Jackson toujours aussi magique que ce soit comme danseur ou comme chanteur. Un joli pied de nez à tous ceux qui pensaient que cette tournée allait être le point noir d'une carrière pourtant remarquable.

Selon le quotidien Libération, le film aurait déjà rapporté quelque 101 millions de dollars en cumul de recttes au box-office, dont 32, 5 millions en Amérique du Nord ce qui fait penser que le film pourrait rester à l'affiche plus longtemps que les quinze jours prévus à l'origine.

Le lien de la bande-annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=cyrkcz7msfY

mercredi 14 octobre 2009

JR n'est pas si méchant...

JR réapparait et squatte des kilomètres de quai de Seine. Son projet Women are heroes, regroupe des photos de femmes à travers le monde qu'il a pris soin de coller sur les bords de Seine.




Vous vous demandiez bien ce que pouvaient faire tous ces gens avec leurs échafaudages et leurs longues perches, de jour comme de nuit, le long des quais de Seine ? Et bien c'était une opération made in JR. Depuis le 21 septembre, le photographe affichiste, accompagné d'amis et de bénévoles, mettaient en place l'expo Women Are Heroes.

Fidèle à l’objectif 28 millimètres, qui rapproche du modèle jusqu’à le rendre le plus expressif possible, JR photographie dans des zones post-conflictuelles et difficiles le portrait de femmes africaines, brésiliennes, indiennes, cambodgiennes, dont il souhaite partager les histoires douloureuses. Leurs portraits fleurissent en grand dans leurs pays d’origine, des toits des bidonvilles aux murs des favelas, rendant un hommage retentissant au rôle central de ces femmes et à leur dignité.

L’exposition de ces images dans les grandes villes occidentales – Bruxelles en mars 2008, Londres puis Paris en 2009 – vise à sensibiliser les populations européennes sur la condition de ces femmes et favorise la connexion, à travers l’art, de deux mondes trop éloignés.



Pour aller admirer l'oeuvre de l'artiste plus d'infos ci-dessous et sur le site Internet : http://www.womenareheroes-paris.net/fr


Exposition Ile Saint-Louis (3 octobre au 2 novembre) ouverte tous les jours 24/24h
Localisation des emplacements :

Pont Louis-Philippe, dans le sens du courant
Pont Marie, dans le sens du courant
Quai de Bourbon, du n°1 au n°55
Tout le Quai d’Orléans
Quai d’Anjou, du n°3 jusqu’à la fin
Hôtel de Lausun, 17 Quai d’Anjou
1/5, Quai des Célestins (Maison des Quais), façade sur la Seine.

Exposition Pavillon de l’Arsenal (3 au 23 octobre 2009) :
21, boulevard Morland – 75004 Paris
Métro Sully-Morland ou Bastille (lignes 1-5-7-8) et Autobus 87, 86, 67

Ouvert du mardi au samedi, de 10h30 à 18h30 et le dimanche, de 11h à 19h
Entrée libre






mercredi 30 septembre 2009

Graffiti haute couture


Depuis le 8 septembre et jusqu'au 10 octobre, Agnès B fait son "Etat des Lieux du Graffiti" en invitant une trentaine d'artistes des plus renommés.


Jonone, Jay One, Moze, Futura, Space Invader ou encore Graffer'z Delight font partis de la trentaine d'artistes qu'Agnès B a invité dans sa galerie du Jour à Paris.
Cette exposition met en évidence la multiplicité des échanges, des formes, des courants, des déplacements qu’a engendrés le mouvement graffiti aujourd’hui. Du graff au dripping, en passant par la vidéo, l’installation, la sculpture, le dessin et la performance, chacun des trente artistes s’est emparé d’un médium pour créer une oeuvre pensée comme une continuité de son activité dans la rue.

Pas de mauvais esprit s'il vous plaît, même si 'il est de mise, ces derniers temps, de se méfier de l'authenticité de chacune des expos dédiées au stret art. J'en veux pour preuve le dernier buzz qu'a voulu créer la SNCF en invitant des graffeurs à venir décorer le tout nouveau Thalys. C'est le comble quand on sait que la SNCF a mis en place une surveillance humaine et vidéo pour traquer les "graffeurs vandales".

Bref, revenons à nos moutons et à ceux d'Agnès B justement... La styliste a toujours défendu la discipline et revendique le graffiti comme un « art riche qui embellit la vie et la ville ».
Depuis 1984, date à laquelle elle a ouvert sa galerie, Agnès B n'a cessé de promouvoir les artistes de la rue.



« J’ai toujours aimé les graffitis depuis ceux que j’ai vus enfant sur le tronc des hêtres dans la forêt de Marly, ou bien ceux taillés dans la pierre de la carrière des Baux par exemple. A New York, fin 70 début 80, je me suis passionnée pour ceux qui envahissaient alors la ville et le métro. Je me souviens de SAMO, le tag de Basquiat que je ne connaissais pas encore. J’ai acheté à ce moment-là ou peu après le très beau livre sur les graffs du métro préfacé par Norman Mailer. Ce texte est pour moi très important et très beau.

Dès l’ouverture de la galerie en 84, j’ai cherché à montrer ce qui était pour moi un art de la rue, les travaux des Ripoulin (Piro Kao, 3carrés, Ox, Manhu, Nina Childress, Closky et Bla+Bla+Bla) que ceux-ci collaient à l’époque sur les grands panneaux publicitaires du métro.

J’aime montrer à la galerie ce qui me frappe dans ce qui se passe « dehors », souligner ce qui me semble important dans cette expression furtive et déterminée. Futura a donné ses lettres de noblesse à la bombe! Virtuose, il fait un cercle parfait du bout de l’index… »






Galerie du Jour
44, rue Quincampoix
75004 Paris

www.galeriedujour.com

mercredi 16 septembre 2009

Battle CMJN

Voici quelques photos du vernissage de l'expo Battle CMJN #1 qui s'est déroulée à la Galerie Chappe, à Montmartre, vendredi 11 septembre.
Carton plein pour les artistes qui se sont prêtés au jeu de l'expo dédié aux quatre couleurs qui dirigent le travail des graphistes, designers, et imprimeurs.
A l'occasion du vernissage, on a pu contempler les artistes comme Loeil Partoo, Sixo ou le Neuvième Concept...

Pour découvrir les oeuvres en quadrichromie, vous n'aurez qu'à vous déplacer !

Photos : Lucie Crochet.

Sixo



Loeil Partoo










Galerie Chappe
Rue Chappe
75018 Paris
http://www.myspace.com/galeriechappe

lundi 14 septembre 2009

Un peu plus d'Humanité

Le week-end dernier le Parti Communiste fêtait comme chaque année l'Humanité.
Au programme concerts, débats, théâtre, rencontres et bonne ambiance.

Comme chaque année, le deuxième week-end de septembre, le quotidien l'Humanité et le PCF squattent la Courneuve pour organiser une grande fête. Cette année l'affiche proposait des poids lourds du rock comme Deep Purple, Manu Chao, the Kooks et Keziah Jones. Sans oublier des pointures françaises comme Maxime Leforestier et Julien Clerc. Et c'est ce qui plait aux nouveaux venus comme aux initiés lors de ce grand rassemblement : la multiplicité des genres, des goûts et des couleurs. Tout le monde s'y retrouve et prend plaisir à découvrir d'autres saveurs. A l'image du quartier Village du monde où une dizaine d epays à l'instar du Brésil, du Togo, du Maroc, du Liban ou du Vietnam propose de déguster leurs spécialités gatronomiques.

En parallèle des concerts, car n'oublions tout de même pas que la Fête de l'Humanité marque la rentrée politique du parti Communiste Français, les festivaliers peuvent assister à des débats et des rencontres du monde politique à l'Agora ou culturel au village du Livre.
Alors que la moyenne des fréquentations sur les années précédentes s'établit autour des 600.000 entrées il va sans dire que cette année la Fête de l'Huma a fait un carton plein sur les trois jours.
A l'heure actuelle, aucun chiffre n'a encore été donné, mais tout au long du week-end, la satisafaction et la surprise des habitués comme des organisateurs se sont faites entendre lors des allées encombrées par la foule !

vendredi 4 septembre 2009

Un monde à Parr



Depuis le 30 juin, le photographe Martin Parr s'expose au Jeu de Paume, dans la Planète Parr, jusqu'au 27 septembre. Photographies, mugs à l'effigie de Margaret Thatcher, masques de Ben Ladden ou encore papier toilette imprimé à l'effigie de Saddam Hussein, le photographe partage avec nous son addiction.



Le Jeu de Paume a donné carte blanche au photographe britannique Martin Parr. Connu dans le monde entier pour son regard acerbe sur le monde, il a décidé de partager sa collection personnelle.

L'exposition commence par la présentation de nombreuses photos au signature des plus célèbres à l'instar de Robert Franck, Tony Ray-Jones, Franck Breuer, Tom Neville ou encore Garry Winogrand. Un éventail de prise de vues en accord avec la vision du monde du photographe de l'agence Magnum. Caustique, acerbe, tranchant, grotesque, autant d'adjectifs qui s'accordent à son travail et à celui de ses pièces de collection.

Après ces captures aux reflets de chroniques sociales, Martin Parr nous emmène sur sa Planète : celui de la collection d'objets. Cartes postales des quatre coins du monde, mugs à l'effigie de lMargaret Thatcher, biscuits Spice Girls, papier toilette Saddam Hussein, tapis représentant la catastrophe du 11 septembre, slip Barack Obama... Martin Parr est un collectionneur né et un amoureux de la culture pop.
Avec cette accumulation d'objets publicitaires, il affiche clairement la récupération par le merchandising du discours politique et de sa dissolution. Ce bibelotage s'imbrique logiquement dans son travail de photographe qui lui a fait rencontrer le succès : la mise en scène de sujets de société tels que la consommation, les loisirs, le tourisme, les transports de masse et le luxe.

Le luxe, qui s'affiche en grand format dans la dernière salle consacrée à l'exposition Planète Parr, puisque le photographe britannique y expose sa dernière série de photos intitulées Luxery. Il propose avec cette série une enquête documentaire sur la richesse à travers le monde. De Dubaï à Moscou, en passant par Miami, il pose un regard acide sur une population évoluant au sein d'univers bling-bling de foires d'art ou de courses hippiques tout en montrant du doigt le détail qui choque, le grotesque.
Cette série prend d'ailleurs une toute autre dimension dans un contexte économique marqué par la crise et l'appauvrissemnt de certaines populations.

Planète Parr Jeu de Paume Concorde Jusqu'au 27 septembre



mercredi 19 août 2009

L'oeil du Cyclop

Marre de la grisaille du béton et de l'austérité de la ville ? Vous n'êtes pas le seul... Un artiste, Le Cyclop, a décidé de prendre les choses en main et de mettre un peu de couleurs et d'humour dans ce monde de brutes !

Les photos ont été prises aux abords de la Fondation Cartier où se tient en ce moment l'exposition sur le graffiti, Né dans la rue.

Alors ouvrez l'oeil, et le bon, vous aurez peut-être de bonnes surprises !


mardi 11 août 2009

Zulu nation


Samedi soir, le Social Club accueillait le maître es du Hip Hop Afrika Bambaataa. Deux heures de mix ont ravi un public venu en masse pour se déhancher sur le dancefloor.

Samedi soir, Afika Bambaataa, le Pape du hip hop, était à Paris et c'est au Social Club qu'il délivrait sa messe. Une demie heure avant l'ouverture des portes, prévue à minuit, une bonne partie des parisiens, restés prisonniers à la capitale, s'était amassée devant le club pour admirer la légende vivante.

Après une mise en bouche- ou en jambe, d'ailleurs- concoctée par le Dj Solo, les admirateurs comme les novices ont pu chauffer le dancefloor pendant deux heures de mix d'Afrika Bambaataa. Une foule en extase qui a pu mouiller le maillot aussi bien sur des morceaux du créateur de Zulu Nation que sur des titres phares du hip hop.

Une soirée qui s'est déroukée sous de bons hospices puisque contrairement à d'habitude l'ambiance était plutôt décontractée et bien moins pédante qu'à l'accoutumée. On a également pu profiter de quelques enchainements de danseurs de Lockin'.
Merci Afrika Bambaataa !!!




Bambaataa se livre au jeu des fans.

jeudi 6 août 2009

Africa is the Future

Paris plage s'est mis aux couleurs de l'Afrique hier soir, à l'occasion du show de Africa Express, un projet de Damon Albarn.



Après des influences asiatiques mises à contribution pour son opéra rock Monkey, Journey to the West, le leader du groupe anglais Blur se tourne vers l'Afrique avec le projet Africa express.
Le concept, associer des musiciens occidentaux de renom à des groupes et chanteurs africains et mélanger le tout sur scène lors d'une performance de plus de cinq heures.
Hier soir, sur le parvis de l'Hotel de ville, ce sont rencontrés sur la scène du festival Fnac Indétendances Oumou Sangare, Mongrel, Rachid Taha, Bashy, The Hypnotic Brass Ensemble, Souad Massi, Vieux Farka Toure, Patrick Wolf, Konono No 1, The Magic Numbers, Speech Debelle, Miss Dynamite, Roots Manuva, Gruff Rhys et son groupe Super Furry Animals, Guto Pryce, Bassekou Kouyate et Ebony Bones.

Toujours là où on ne l'attend pas, regorgeant de créativité, Damon Albarn a offert un spectacle chaleureux et plein d'enthousisame à un public parisien réceptif.
Pour ceux qui n'étaient pas à la capitale hier soir, un album de dix-sept morceaux choisis par des artistes occidentaux est sorti au début du mois.

mardi 7 juillet 2009

Born in the street

Dimanche, la Fondation Cartier organisait le vernissage de l'exposition Né dans la rue qui se déroule jusqu'au 29 novembre.

Pour entrer dans le temple de l'art contemporain il fallait posséder le sacro-saint sésame. Car dimanche, la Fondation Cartier fêtait le street art à travers l'exposition Né dans la rue, présente à la fondation jusqu'au 29 novembre.

De nombreuses personnes s'étaient données rendez-vous et cela quelque soit le style ou l'âge. Cette exposition vient confirmer la tendance que les cultures urbaines n'intéressent pas uniquement le microcosme des acteurs de cette scène graphique. Le street art sort de son carcan et s'élève dans la hierarchie des arts. Son dynamisme et sa créativité sont dorénavant reconnus par les grandes institutions d'art contemporain.

Né dans la rue se concentre sur les débuts de ce nouvel art qui a vu le jour à New-York dans les seventies. De nombreux documents d'archives sont compilés et attestent de la fabuleuse évolution qu'a connu le graffiti. Vidéos, clips, blackbooks, croquis, fresques, toiles des pionners sont présentés à l'instar de P.H.A.S.E. 2, Part One, Seen... Ils témoignent à travers des interviewes vidéo de leurs premières sorties, de ce que représente le graff pour eux et de son évolution. Car le graff fait parti du paysage culturel et a inspiré de nombreux autres domaines : arts plastiques, design, publicité...


Seule frustation pour l'amateur : l'interdiction de prendre des photos... Mais My Newspepper a réussi à flasher deux oeuvres exposées...




Né dans la rue - Fondation Cartier
261, Boulevard Raspail 75014 Paris
Entrée : de 4, 50 euros à 6, 50 euros
www.fondation-cartier.com


Tour de passe-passe

Samedi dernier, le Centre culturel de la Goutte d'Or a accueilli le DJ Day, une compétition de turntabilism.


Pour la troisième année consécutive, Hip Hop Citoyens, Co2 Activity et Temle of DeeJays ont organisé une journée spéciale dédiée au djing au centre culturel Fleury de la Goutte d'Or. Au programme battle de Dj et ateliers de turnatabilism et beatmaking avec des grands noms de la discipline : 20syl d'Hocus Pocus, les Jazz Liberatorz, DJ Silent ou encore Skread.

Pour la compètition de turntabilism Cut it Fresh, c'est pour la troisième fois Red Jacket qui a remporté la victoire. Quant à la Battle Temple of Deejays, c'est l'Iguane qui s'est démarqué.






lundi 29 juin 2009

Solidays

La première journée des Solidays, vendredi 26 juin, a offert une belle programmation éclectique pour la refonte du festival.

Cette année était la onzième édition du festival Solidays à l'hippodrome de Longchamps à Paris. Depuis la saison dernière, les organisateurs ont souhaité changer l'image de marque du festival, peut-être trop estampillée ado, tout en conservant l'objectif majeur : la lutte contre le SIDA.

Pour opérer le tournant, le festival parisien s'est associé à Oui Fm et Radio Nova qui ont participé à l'élaboration de la programmation. Et ca se sent !
La première journée a offert un large éventail de musique diverses et variées allant de la folk de Hugh Coltman, en passant par le hip hop musical d'Oxmo Puccino à l'électro endiablée des Hambourgeois de Digitalism.

Car un des nouveaux aspects de Solidays c'est l'heure de fermeture du parc. Pour cette première journée, les festivaliers ont pu groover jusqu'à quatre heures du matin sur une fin de soirée dédiée à l'électro. Yuksek, les Anglais de South Central et enfin les Allemands de Digitalism se sont succédés aux platines pour électriser les foules venues se déchainer sur des sons saturés et des samples de hits légendaires.




Oxmo Puccino


Hugh Coltman

Paris sous les bombes


Dans le cadre de la quinzaine Paris Hip hop du 23 juin au 5 juillet, les évènements dédiés à la culture urbaine s'enchainent.

Le street art serait-il la nouvelle bouffée d'oxygène de l'art contemporain ? Alors que les galeries accueillent de plus en plus des graffeurs à exposer entre leurs quatre murs, que les grands musées de la capitale reçoivent le graff' comme une discipline qui compte, à l'instar de l'expo TAG au Grand Palais, la quinzaine du Hip hop accélère la cadence des évènements dédiès à la street culture cet été.

La semaine dernière, le graffiti squattait le 104, le tout nouveau lieu culturel de la ville de Paris, situé rue d'Aubervilliers. Pendant trois jours, des artistes majeurs de la scène graffiti ont réalisé des live paintings. A l'affiche Lazoo, Nasty, Shuck2, Roner, Acre, Ecraz, Colorz, Rezo, Rizot et Orphé.



Orphé


Rezo



Le Point Ephémère a également participé en propoasant le vernissage de Art FMR, mercredi dernier. Si des grands noms étaient annoncés comme L'Atlas, Blek le Rat ou Futura 2000, on regrette le peu de pièces exposées sur les lieux.


Futura 2000




Blek le Rat


Cette première semaine de Paris Hip Hop s'est soldée par une grande Block Party dans la pure tradition new yorkaise, dimanche au jardin d'Eole dans le 18e arrondissment. Les amateurs de cultures urbaines ont pu assister à des battle de break dance et de graff', à des démo de BMX par les figures de proue de la discipline en France Raphaël et Alexandre. Et puis bien sûr, ils ont pu tout simplement chiller, au soleil, dans l'herbe, sur les grands classiques du hip hop que des DJ comme Dee Nasty ont balancé sur leurs platines.

La Block Party a également souhaité rendre hommage à Michael Jackson en organisant un concours de Moonwalk et en diffusant largement, au cours de l'après-midi, les plus grands hits du King of Pop.




Rezo