Pour entrer dans le temple de l'art contemporain il fallait posséder le sacro-saint sésame. Car dimanche, la Fondation Cartier fêtait le street art à travers l'exposition Né dans la rue, présente à la fondation jusqu'au 29 novembre.
De nombreuses personnes s'étaient données rendez-vous et cela quelque soit le style ou l'âge. Cette exposition vient confirmer la tendance que les cultures urbaines n'intéressent pas uniquement le microcosme des acteurs de cette scène graphique. Le street art sort de son carcan et s'élève dans la hierarchie des arts. Son dynamisme et sa créativité sont dorénavant reconnus par les grandes institutions d'art contemporain.
Né dans la rue se concentre sur les débuts de ce nouvel art qui a vu le jour à New-York dans les seventies. De nombreux documents d'archives sont compilés et attestent de la fabuleuse évolution qu'a connu le graffiti. Vidéos, clips, blackbooks, croquis, fresques, toiles des pionners sont présentés à l'instar de P.H.A.S.E. 2, Part One, Seen... Ils témoignent à travers des interviewes vidéo de leurs premières sorties, de ce que représente le graff pour eux et de son évolution. Car le graff fait parti du paysage culturel et a inspiré de nombreux autres domaines : arts plastiques, design, publicité...
Seule frustation pour l'amateur : l'interdiction de prendre des photos... Mais My Newspepper a réussi à flasher deux oeuvres exposées...
Né dans la rue - Fondation Cartier
261, Boulevard Raspail 75014 Paris
Entrée : de 4, 50 euros à 6, 50 euros
www.fondation-cartier.com
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