lundi 29 juin 2009

Solidays

La première journée des Solidays, vendredi 26 juin, a offert une belle programmation éclectique pour la refonte du festival.

Cette année était la onzième édition du festival Solidays à l'hippodrome de Longchamps à Paris. Depuis la saison dernière, les organisateurs ont souhaité changer l'image de marque du festival, peut-être trop estampillée ado, tout en conservant l'objectif majeur : la lutte contre le SIDA.

Pour opérer le tournant, le festival parisien s'est associé à Oui Fm et Radio Nova qui ont participé à l'élaboration de la programmation. Et ca se sent !
La première journée a offert un large éventail de musique diverses et variées allant de la folk de Hugh Coltman, en passant par le hip hop musical d'Oxmo Puccino à l'électro endiablée des Hambourgeois de Digitalism.

Car un des nouveaux aspects de Solidays c'est l'heure de fermeture du parc. Pour cette première journée, les festivaliers ont pu groover jusqu'à quatre heures du matin sur une fin de soirée dédiée à l'électro. Yuksek, les Anglais de South Central et enfin les Allemands de Digitalism se sont succédés aux platines pour électriser les foules venues se déchainer sur des sons saturés et des samples de hits légendaires.




Oxmo Puccino


Hugh Coltman

Paris sous les bombes


Dans le cadre de la quinzaine Paris Hip hop du 23 juin au 5 juillet, les évènements dédiés à la culture urbaine s'enchainent.

Le street art serait-il la nouvelle bouffée d'oxygène de l'art contemporain ? Alors que les galeries accueillent de plus en plus des graffeurs à exposer entre leurs quatre murs, que les grands musées de la capitale reçoivent le graff' comme une discipline qui compte, à l'instar de l'expo TAG au Grand Palais, la quinzaine du Hip hop accélère la cadence des évènements dédiès à la street culture cet été.

La semaine dernière, le graffiti squattait le 104, le tout nouveau lieu culturel de la ville de Paris, situé rue d'Aubervilliers. Pendant trois jours, des artistes majeurs de la scène graffiti ont réalisé des live paintings. A l'affiche Lazoo, Nasty, Shuck2, Roner, Acre, Ecraz, Colorz, Rezo, Rizot et Orphé.



Orphé


Rezo



Le Point Ephémère a également participé en propoasant le vernissage de Art FMR, mercredi dernier. Si des grands noms étaient annoncés comme L'Atlas, Blek le Rat ou Futura 2000, on regrette le peu de pièces exposées sur les lieux.


Futura 2000




Blek le Rat


Cette première semaine de Paris Hip Hop s'est soldée par une grande Block Party dans la pure tradition new yorkaise, dimanche au jardin d'Eole dans le 18e arrondissment. Les amateurs de cultures urbaines ont pu assister à des battle de break dance et de graff', à des démo de BMX par les figures de proue de la discipline en France Raphaël et Alexandre. Et puis bien sûr, ils ont pu tout simplement chiller, au soleil, dans l'herbe, sur les grands classiques du hip hop que des DJ comme Dee Nasty ont balancé sur leurs platines.

La Block Party a également souhaité rendre hommage à Michael Jackson en organisant un concours de Moonwalk et en diffusant largement, au cours de l'après-midi, les plus grands hits du King of Pop.




Rezo













vendredi 26 juin 2009

R.I.P Michael...

Le monde entier est en deuil depuis hier soir , jour de la mort du King of Pop, Michael Jackson. Il serait décédé d'un arrêt cardiaque à l'âge de 50 ans.

C'est vrai, ce n'est pas dans les habitudes de My Newspepper de poster un billet nécro sur un artiste disparu. Mais le fait est que l'ampleur de la nouvelle est tellement conséquente que les habitudes doivent être changées. Hier soir, à L. A, le King of Pop s'est éteint à l'âge de 50 ans. Le monde entier pleure celui qui a révolutionné la pop music et a laissé l'empreinte de son génie musical dans la mémoire collective.
On aurait pu revenir sur le syndrôme Peter Pan, sur ses démélés avec la justice ou sur ses nombreuses opérations de chirurgie esthétiques, mais ici on ne parlera que de musique.
Tour à tour, il endosse les casquettes de chanteur, danseur, chorégraphe, arrangeur, auteur compositeur et surtout visionnaire. Fin 70's début 80's, alors qu'il se lance en solo dans l'industrie musicale, il devine que le mélange des genres est la clé du succès. Il mixe disco, funk, soul et hip hop.
Celui qui a débuté sa carrière à dix ans au côté de ses frères, au sein des Jackson's Five, est le recordman des albums vendus avec Thriller : 100 millions d'albums écoulés à travers le monde. Le single épononyme révolutionne également le monde musical avec un clip vidéo de près de quatorze minute réalisé comme un film. Une myriade de hits comme Billie Jean, Bad, Black or White ont suivi et l'ont définitivement inscrit in the History...
On l'a surnommé le King of Pop, il a écrit une partie de l'histoire de la musique.

lundi 22 juin 2009

Bat For Lashes

La belle Natasha Khan, leader du groupe anglais Bat For Lashes, a livré une remarquable prestation de sept morceaux, en live, de son dernier album Two Suns, lors de son passage sur les ondes numériques de la radio KCRW.com.

Vous reconnaitrez les deux singles Daniel et Pearl's Dream et si vous n'avez pas encore l'album vous découvrirez d'autres morceaux tout aussi réussis. Personellement, My Newspepper est tombé sous le charme et le CD passe en boucle que ce soit sur le poste ou sur son MP3... Enjoy !

La Cigale à l'heure du graff'

Samedi 20 juin, La Cigale accueillait pour la première fois une vente aux enchères dédiées au street art et organisée par la maison Millon-Cornette de Saint-Cyr. Dans l'après-midi, la salle parisienne ouvrait grand ses portes au public histoire d'en mettre plein les yeux aux amateurs de la discipline.

290 oeuvres de 140 artistes venus des quatre coins du monde étaient exposés lors de la vente aux enchères proposées par la maison Millon-Cornette de Saint-Cyr à la Cigale. On a pu admirer entre autre Taki 183, Crash, Jean-Michel Basquiat, WK Interakt, Keith Haring, Futura, Seen, Martha Cooper, Bom-K, Henry Chalfant, Miss-Tic, Blek Le Rat, Speedy Graphito, Skki, Jay One, Dran, Colorz, Oeno, Nasty et même le très rare Bando !



Alors c'est vrai qu'il ne s'agissait pas d'une expo mais bien d'une vente aux enchères mais on regrette quand même un éclairage inadapté et une installation des toiles plus qu'aléatoire.

Quelques unes des meilleures pièces en image...




























vendredi 5 juin 2009

Ses tableaux sont en carton, pirouette cacahuète...

Jeudi 4 juin, la galerie Bailly, dans les beaux quartiers de la capitale, accueillait l'artiste toulousain Dran pour un vernissage.



Un public assez ecclectique s'est déplacé sur les quais Voltaire, à la galerie Bailly pour admirer le travail de Dran. L'artiste, issu de la génération graffiti, a su imposer son regard acerbe et critique à l'égard de la société de consommation. Il n'hésite pas à récupérer des codes, des symboles, des objets pour les détourner et obliger le spectateur à une réflexion poussée sur le mode consummériste.
Une grande partie de son travail consiste donc à se jouer des inscriptions et logos trouvés sur les cartons et à les associer à ses dessins percutants et plein d'humour.


La preuve en image...













lundi 1 juin 2009

La Villette fait son show


Pour la Villette sonique, les organisateurs ont misé sur des personnalités musicales bien trempées. Sous un soleil radieux, le public a pu assister aux performances remarquées de Dan Deacon et Ebony Bones.

Les 30 et 31 mai, le parc de la Villette organisait son festival Villette Sonique, avec toute une série de concerts gratuits à partager entre amis ou en famille, mais en compagnie du soleil en tout cas. Rock expérimental, noisy, électro, le festival s’est conclu dimanche soir avec la prestation de la très chamarrée Ebony Bones.

Dimanche en fin d’après-midi, l’électro saturée de l’américain Dan Deacon & The Ensemble avait déjà commencé à emmener le public dans un univers un peu loufoque, avant l’arrivée tonitruante de Ebony Bones. Entouré de douze acolytes, Dan Deacon a distribué ses sons dignes des toutes premières consoles de jeu vidéo, en bon nerd qu’il est. Comme a son habitude, il a également réquisitionné une partie du public pour un petit concours de danse improvisé au centre de la foule.

La performeuse anglaise est ensuite arrivée sur scène dans un déferlement de couleurs et de sons. Coupe afro blonde, fringues futuristes jaune fluo, bijoux tout aussi fluo, la jeune anglo-jamaïcaine en impose sur scène. Celle qui a commencé sa carrière professionnelle dans la sitcom « Family Affairs » en Angleterre a prouvé encore une fois qu’elle avait de l’énergie à revendre. Une chorégraphie calée au geste près avec sa choriste, tout aussi exubérante dans le style, danse improvisée avec un spectateur que l’alcool avait un peu trop déshinibé, escalade sur les structures de la scène… Rien ne lui fait peur.

Dans la lignée « des-filles-qui-en-ont » à la Santigold ou MIA, elle a su capter l’attention du public avec un son qui mixe des influences hip-hop, funk, électro et punk. Une attitude et une influence punk qui doivent, peut-être d’ailleurs, être mise au compte d’un de ses musiciens Rat Scabies, ex-Damned, groupe phare des années punk.



Ebony Bones