Du fil de fer, des morceaux de bois, des bouchons de liège... De ces quelques matériaux banals, le sculpteur américain Alexander Calder imagine tout un univers fait de magie et de rêve. Il réussit à faire ressortir, de chacun d'entre nous, notre âme de grand enfant. Avec une bonhommie loufoque, l'artsiste sculpteur partage ses délires enfantins en animant ses personnages.
Avec le recul des annés etaux vues des diverse représenatations données par Calder, on peut considérer cette création comme un des premiers exemples de performance, définie par la présence de l'artiste, l'improvisation des commentaires, l'enchainement des numéros et le choix des lieux de représentation autre que des théâtres. Le Cirque lui a offert une grande notoriété, que ce soit à Paris ou aux Etats-Unis, et lui a permis de rencontrer des grandes figures l'art moderne de l'époque : Duchamp, Miro, Léger...
Des figures contemporaines qui l'inspirent pour une série de portraits. Il croque comme un dessinateur peut le faire, les visages des grands noms de la politique, du sport, du monde des arts et du spectacle. Il immortalise d'ailleurs à travers une série de silhouette de danseuse la célèbre Joséphine Baker.
Les vidéos du sculpteur, travaillant face à ses modèles et diffusées lors de l'exposition, impressionnent tant Calder manie le fil de fer avec habileté et rapidité. Des caractéristiques qui sonttraditionnellement propres aux dessinateurs. Il offre avec cette série de portraits, des croquis en trois dimensions. Il se joue des volumes.
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