Le musée de la Monnaie rend la monnaie de sa pièce au célèbre photographe américain David LaChapelle, jusqu’au 31 mai. Au programme Star System, omniprésence du divin au quotidien, dénonciation de la société de consommation …
David LaChappelle dépoussière le musée de la Monnaie, à Paris, et s’installe dans les salons d’une des plus vieilles institutions françaises pour une expo rétrospective de ses œuvres jusqu’au 31 mai.
A travers les 200 photographies présentées, le public découvre la complexité de l’artiste pop par excellence, reconnu en 1996, comme le meilleur photographe de l’année par la revue française Photo ainsi que American Photo magazine.
Baroque, pop art, porno chic, David LaChapelle transcende les genres et se les réapproprie pour brosser un portrait caricatural et ironique de la société dans laquelle nous évoluons.
Star System
Pop, trash, surréaliste, flashy sont autant de qualificatifs qui peuvent décrire son travail. En 1982, alors âgé de 19 ans, il travaille pour Andy Warhol, rédacteur en chef à l’époque du magazine Interview, qui lui commande ses première photos de nus. Cette rencontre va le marquer définitivement.
David LaChappelle dépoussière le musée de la Monnaie, à Paris, et s’installe dans les salons d’une des plus vieilles institutions françaises pour une expo rétrospective de ses œuvres jusqu’au 31 mai.
A travers les 200 photographies présentées, le public découvre la complexité de l’artiste pop par excellence, reconnu en 1996, comme le meilleur photographe de l’année par la revue française Photo ainsi que American Photo magazine.
Baroque, pop art, porno chic, David LaChapelle transcende les genres et se les réapproprie pour brosser un portrait caricatural et ironique de la société dans laquelle nous évoluons.
Star System
Pop, trash, surréaliste, flashy sont autant de qualificatifs qui peuvent décrire son travail. En 1982, alors âgé de 19 ans, il travaille pour Andy Warhol, rédacteur en chef à l’époque du magazine Interview, qui lui commande ses première photos de nus. Cette rencontre va le marquer définitivement.
Aujourd’hui, le photographe américain a shooté toutes les plus grandes icônes pop de leur époque : Madonna, Pamela Anderson, Marilyn Manson, Leonardo DiCaprio, Naomi Campbell, David Bowie, Tupac, Paris Hilton, Jude Law, Gael Garcia Bernal, Bjork, Uma Thurman, et la transexuelle Amanda Lepore qu’il présente comme sa muse. Ces visages médiatiques, il les met en scène de façon à faire passer un message.
A travers les thématiques Star Sytem ou Excess, LaChapelle exprime, sans jamais tomber dans le moralisme, l’aspect narcissique et exhibitionniste des personnages publics. Ou encore, il réinterprète le glamour en affichant, presque grandeur nature, les vices et obsessions des stars. Il aborde fantaisie et inclinaisons sexuelle, exhibitionnisme et attitudes violentes, indiquant ainsi comment les excès sont étroitement liés au désir d’assurance de soi-même.
La volonté du photographe de toucher un maximum de public l’inscrit également comme un artiste pop.
Divin
Il s’attaque aussi au consumérisme de masse. Il dépeint la course à la consommation avec un attachement effréné aux biens matériels ainsi que la chute des valeurs universelles telles que l’alliance entre le peuple et la piété à travers Deluge, dernière série de photos inspirées du déluge universel de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine. Un sujet qu’il avait déjà parcouru, fin des années 90, avec Consumption ou Accumulation qui dénoncent la recherche du bien-être par la volonté d’acquérir, de collectionner des objets de façon névrotique et qui mène à la perte de l’individu.
La volonté du photographe de toucher un maximum de public l’inscrit également comme un artiste pop.
Divin
Il s’attaque aussi au consumérisme de masse. Il dépeint la course à la consommation avec un attachement effréné aux biens matériels ainsi que la chute des valeurs universelles telles que l’alliance entre le peuple et la piété à travers Deluge, dernière série de photos inspirées du déluge universel de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine. Un sujet qu’il avait déjà parcouru, fin des années 90, avec Consumption ou Accumulation qui dénoncent la recherche du bien-être par la volonté d’acquérir, de collectionner des objets de façon névrotique et qui mène à la perte de l’individu.
Aucun tabou ne freine celui qui a réalisé des clips pour Britney Spears, Gwen Stefani ou Christina Aguilera ou encore le film documentaire Rize sur le crump. Il s’autorise, avec Meditation, à parler de la présence à tout moment du quotidien du divin, et donc de la présence inéluctable de la mort.
Le style LaChapelle : zéro règle. Ne pas barrer le chemin de la créativité et s’autoriser à parler des sujets qui l’habitent. Il offre, au plus large public possible, le regard qu’il pose sur notre société en la mettant en scène de façon ultra chiadée et colorée. Il suscite via son imagerie personnelle du monde une réflexion sur notre comportement et nos aspirations.
Musée de la Monnaie,
11, quai de Conti Paris VI
L’exposition David LaChapelle est ouverte tous les jours de la semaine de 10h30 à 19h30
Nocturnes le lundi et vendredi jusqu’à 22h
Tarifs Entre 8 euros et 12 euros.
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