vendredi 29 mai 2009

Alexander Calder, l'Homme de fer

Le centre Pompidou retrace les années parisiennes du grand maître sulpteur du 20e siècle : Alexander Calder. Avec quelques fils de fer et bouts de bois, l'américain a réussi à recréer tout un imaginaire d'enfant à l'image de son oeuvre magistrale Le Cirque Calder.

Du fil de fer, des morceaux de bois, des bouchons de liège... De ces quelques matériaux banals, le sculpteur américain Alexander Calder imagine tout un univers fait de magie et de rêve. Il réussit à faire ressortir, de chacun d'entre nous, notre âme de grand enfant. Avec une bonhommie loufoque, l'artsiste sculpteur partage ses délires enfantins en animant ses personnages.
A l'instar, du cirque qu'il construit, animé de dompteurs de fauves, de funambules et de trapézistes. C'est d'ailleurs lors de son exode à Paris, entre 1926 et 1931, qu'il compose ce qui représente son oeuvre la plus imposante et complète : le Cirque Calder.
Pensées dès le début comme mobiles, les figurines du Cirque sont dotées de ressorts et de ficelles qui permettent aux acrobates de se balancer d'un trapèze à un autre, d'éxécuter quelques pirouettes, et aux spectateurs d'admirer un cow-boy attrappant un boeuf au lasso.
Tout le travail du sculpteur repose ici sur les relations entre équilibre et déséquilibre. Ce qui relie son travail à sa double formation d'artiste-ingénieur.

Avec le recul des annés etaux vues des diverse représenatations données par Calder, on peut considérer cette création comme un des premiers exemples de performance, définie par la présence de l'artiste, l'improvisation des commentaires, l'enchainement des numéros et le choix des lieux de représentation autre que des théâtres. Le Cirque lui a offert une grande notoriété, que ce soit à Paris ou aux Etats-Unis, et lui a permis de rencontrer des grandes figures l'art moderne de l'époque : Duchamp, Miro, Léger...

Des figures contemporaines qui l'inspirent pour une série de portraits. Il croque comme un dessinateur peut le faire, les visages des grands noms de la politique, du sport, du monde des arts et du spectacle. Il immortalise d'ailleurs à travers une série de silhouette de danseuse la célèbre Joséphine Baker.

Les vidéos du sculpteur, travaillant face à ses modèles et diffusées lors de l'exposition, impressionnent tant Calder manie le fil de fer avec habileté et rapidité. Des caractéristiques qui sonttraditionnellement propres aux dessinateurs. Il offre avec cette série de portraits, des croquis en trois dimensions. Il se joue des volumes.

Alexander Calder, les années parisiennes 1926-1931
Centre Pompidou
du 18 mars au 20 juillet 2009

lundi 25 mai 2009

La Nuit du Street Art


La place Saint-Sulpice accueille les acteurs de la bulle street art. Galeries, magazines, collectifs d'artistes ont répondu présents au rendez-vous...


Aujourd'hui, sous un un soleil radieux, la place Saint-Sulpice, à Paris, accueille l'événement "La nuit du street art". Tous les amoureux et tous les acteurs de cet univers pourront se retrouver de 14 heures à minuit, ce soir, dans le 6e arrondissment de la capitale. L'occasion de se renncontrer entre afficionados des cultures urbaines et de promouvoir la discipline auprès du plus grand nombre.

Gérard Noirot et le collectif Shake Yourself, instigateurs de l'événement, ont invité pour la première édition des magazines et des éditeurs de ce microscosme à l'instar de Graffiti Art magazine, les Editeurs libres et Critères Editions, ou encore des collectifs comme 100 Pression et des artistes comme l'Atlas...

Toute la journée sera animée par des performances, des DJ set...

lundi 4 mai 2009

1000 heures de ronde

Pour célébrer les 1000 heures de marche autour du parvis de l'Hotel de Ville, les enseignants-chercheurs ont fait appel à des chanteurs et danseurs pour créer l'événement.

Cela fait déjà plusieurs mois que les enseignants-chercheurs défilent dans les rues pour demander les retraits des lois Pécresse et Darcos. Malheureusement, sans résultat pour le moment.

Pour éviter de lasser les médias et continuer à bénéficier d'une couverture médiatique , les enseignants-chercheurs multiplient les actions : die-in devant la Sorbonne, lecture de la Princesse de Clèves et depuis quelques semaines, ils marchent en cercle sur le parvis de l'Hotel de Ville, une action qu'ils ont appelé la ronde infinie des Obstinés.

Dans la nuit du dimanche 3 mai au lundi 4 mai, la ronde infinie des obstinés a atteint les mille heures de mobilisation non-stop. 24 heures/ 24, 7 jours / 7, qu'il vente ou qu'il pleuve.

Au programme pendant 24 heures, avec la collaboration de la Mairie de Paris, des Inrockuptibles et de la Flèche d'Or, des artsistes comme les Blérots de Ravel, les Szagabonistes, Joseph d'Anvers et bien d'autres ont apporté leur soutien à la mobilisation des enseignants-chercheurs.








Mademoiselle Chef on-line

Ca y est ! Vous n'aurez plus à courir après les invitations aux trop rares ventes privées de Mademoiselle Chef... Comme Mynewspepper vous l'avait annoncé il y a quelques mois lors de l'interview, le site de vente est enfin en ligne !
Vous retrouverez sur cette boutique on-line tout l'univers kawaii et gourmand de Mademoiselle chef aka Marième Niang.
Alors n'hésitez plus et foncez sur le petit magasin virtuel de bijoux aux formes gourmandes !