Après Marseille et plus de 30 millions de visiteurs à travers le monde, l’exposition Our Body, à corps ouvert, qui a fait couler beaucoup d’encre, s’installe à Paris, à l’Espace 12 Madeleine.
L’Espace 12 Madeleine accueille jusqu’au 10 mai l’exposition qui a déjà fait le tour du monde Our Body, à corps ouvert. Taxée de voyeuriste et d’immorale, l’exposition n’en finit pas de faire parler d’elle.
A l’idée d’entrer et de zigzaguer entre des organes et des cadavres d’hommes, la curiosité se mêle à l’appréhension. Quelle réaction va susciter la rencontre avec ces corps écorchés vifs ?
L’exposition se divise selon six grandes thématiques : le système musculo-squelettique, le système nerveux, le système uro-génital, le système digestif, le système respiratoire et le système cardio-vasculaire, qui mettent en relief chacun des organes concernés.
Chaque salle présente sous vitrine les organes, les muscles ou les os correspondant à la thématique exposée. Le tout « illustré » grandeur nature par les cadavres de Chinois dépecés et découpés afin de laisser apercevoir les fonctions anatomiques de chaque élément.
Ces corps ont été traités selon le procédé de plastination qui consiste à remplacer les fluides corporels et les graisses par de la matière plastique durcissante. Ce travail peut demander plusieurs milliers d’heures de travail pour un modèle.
Si le but affiché de Our Body, à corps ouvert est la pédagogie et l’accès à tous aux secrets de l’anatomie humaine via de vrais corps humains, il semble difficile d’imaginer une classe d’enfants de huit ans déambuler entre les corps humains dépecés ou coupés en fines tranches de deux centimètres de large.
Les informations dispensées sur le fonctionnement des organes au cours de la visite sont assez basiques. Et le doute est de mise quant à imaginer que ces notes informatives ont été ajoutées pour justifier d’une telle démarche artistique.
Car rappelons qu’une polémique existe autour de Our Body, à corps ouvert. Celle de la récupération des corps au sein des prisons chinoises sans l’accord préalable des prisonniers. Une rumeur à laquelle l’exposition fait face en indiquant dès les premiers mètres de la visite cette note : « Chacun des corps provient des universités, des institutions médicales chinoises et de dons de Chinois, dans le respect des lois en vigueur. »
Impossible pourtant d’appréhender la visite sans penser que ces corps mis à nus et exposés aux yeux de tous ne sont pas de simples mannequins qui n’ont peut-être pas choisis de faire la tournée des musées internationaux.
Difficile alors de regarder ces cadavres droit dans les yeux sans se sentir mal à l’aise.
L’Espace 12 Madeleine accueille jusqu’au 10 mai l’exposition qui a déjà fait le tour du monde Our Body, à corps ouvert. Taxée de voyeuriste et d’immorale, l’exposition n’en finit pas de faire parler d’elle.
A l’idée d’entrer et de zigzaguer entre des organes et des cadavres d’hommes, la curiosité se mêle à l’appréhension. Quelle réaction va susciter la rencontre avec ces corps écorchés vifs ?
L’exposition se divise selon six grandes thématiques : le système musculo-squelettique, le système nerveux, le système uro-génital, le système digestif, le système respiratoire et le système cardio-vasculaire, qui mettent en relief chacun des organes concernés.
Chaque salle présente sous vitrine les organes, les muscles ou les os correspondant à la thématique exposée. Le tout « illustré » grandeur nature par les cadavres de Chinois dépecés et découpés afin de laisser apercevoir les fonctions anatomiques de chaque élément.
Ces corps ont été traités selon le procédé de plastination qui consiste à remplacer les fluides corporels et les graisses par de la matière plastique durcissante. Ce travail peut demander plusieurs milliers d’heures de travail pour un modèle.
Si le but affiché de Our Body, à corps ouvert est la pédagogie et l’accès à tous aux secrets de l’anatomie humaine via de vrais corps humains, il semble difficile d’imaginer une classe d’enfants de huit ans déambuler entre les corps humains dépecés ou coupés en fines tranches de deux centimètres de large.
Les informations dispensées sur le fonctionnement des organes au cours de la visite sont assez basiques. Et le doute est de mise quant à imaginer que ces notes informatives ont été ajoutées pour justifier d’une telle démarche artistique.
Car rappelons qu’une polémique existe autour de Our Body, à corps ouvert. Celle de la récupération des corps au sein des prisons chinoises sans l’accord préalable des prisonniers. Une rumeur à laquelle l’exposition fait face en indiquant dès les premiers mètres de la visite cette note : « Chacun des corps provient des universités, des institutions médicales chinoises et de dons de Chinois, dans le respect des lois en vigueur. »
Impossible pourtant d’appréhender la visite sans penser que ces corps mis à nus et exposés aux yeux de tous ne sont pas de simples mannequins qui n’ont peut-être pas choisis de faire la tournée des musées internationaux.
Difficile alors de regarder ces cadavres droit dans les yeux sans se sentir mal à l’aise.
Our Body, à corps ouvert, jusqu'au 10 mai
Espace 12 Madeleine, boulevard de la Madeleine
Tarif : 15, 50 euros
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